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LACHES, Ou DU COURAGE
Platon
LACHES, Ou DU COURAGE
Platon
Le Lachès est un dialogue de Platon sur le courage. Les dialogues de jeunesse de Platon, qu'on appelle dialogues socratiques, tant ils sont imprégnés de la pensée de son maître, sont des dialogues qui cherchent à définir certaines vertus morales (Charmide, Euthyphron et Ménon). Athénée reproche à Platon d'attaquer la réputation de Mélésias, qui s'opposa aux vues politiques de Périclès, et Lysimaque, fils d'Aristide: il dit qu'ils déshonoraient la vertu de leurs pères1. La discussion rapportée par Platon dans le Lachès voit Socrate aux prises avec le célèbre général athénien Lachès. Lors de cette discussion, les protagonistes tentent de définir le courage. Lachès, pourtant bien placé pour savoir ce que désigne ce mot, propose plusieurs définitions successives qui, toutes, sont détruites par les questions de Socrate et les distinctions conceptuelles qu'elles entraînent. Le dialogue s'achève sur un échec: les interlocuteurs se quittent sans avoir réussi à apporter une définition satisfaisante. Le dialogue appartient à la série dite des Premiers Dialogues ou Dialogues de jeunesse. Le dialogue, dont l'authenticité ne fait aucun doute, est censé se dérouler pendant la guerre du Péloponnèse, sans doute peu après la bataille de Délion en 424 av. J.-C.. Aristote, au Livre IV de son Éthique à Nicomaque dit que Socrate considérait le courage comme une science. Le Lachès traite de la nature du courage et, à l'exemple du Lysis et du Charmide, n'offre en apparence aucune conclusion satisfaisante au lecteur. Le courage est l'une des cinq vertus platoniciennes. Le sujet de ce dialogue est débattu, étant donné que la question du courage n'intervient que vers la moitié de l'ouvrage. Un thème qui est traité du début à la fin, c'est l'opposition ou la conciliation entre les actions et le courage et l'intention que l'on y met, et la parole relativement à ce que l'on prétend savoir des qualités de ses propres actes. Lysimaque et Mélèsias viennent d'assister, au gymnase, à une séance d'entraînement donné par un maître d'armes, en compagnie de Nicias et de Lachès, deux généraux très réputés. Socrate prend l'exemple du courage des professionnels, parce qu'un métier demande l'expérience (des circonstances qui lui sont particulières) pour base. Soucieux d'assurer une excellente formation à leurs enfants, afin que leur gloire puisse un jour rayonner autant que celle de leurs illustres grands-pères Aristide le Juste et Thucydide, les deux amis demandent aux généraux leur avis sur l'utilité d'un tel entraînement pour la jeunesse. Socrate, présent sur les lieux, s'intéresse à la conversation et encourage les deux militaires à répondre5. Socrate engage un débat sur le courage et son utilité. Pour une définition du courage, Socrate va premièrement s'inspirer du courage qui vient de l'expérience du combat en armes6. La philosophe Louise Rodrigue, en rassemblant tous les éléments non réfutés du dialogue, propose cette définition du courage: vertu consistant dans l'affrontement d'un ennemi - au sens large du terme - qui est propre à l'agent et qui le menace réellement, action qu'il exécute avec fermeté, c'est-à-dire en tenant ferme jusqu'à l'issue du combat, laquelle fermeté ne repose pas sur un savoir technique, mais sur la confiance issue de la connaissance de sa bonne action, fermeté qui lui permet par ailleurs de faire face au sentiment inspiré par la connaissance du danger, la crainte, laquelle contribue néanmoins à la vertu en conférant à l'agent sa combativité.
Media | Kirjat Paperback Book (Kirja pehmeillä kansilla ja liimatulla selällä) |
Julkaisupäivämäärä | keskiviikko 5. helmikuuta 2020 |
ISBN13 | 9798619303551 |
Tuottaja | Independently Published |
Sivujen määrä | 106 |
Mitta | 152 × 229 × 6 mm · 154 g |
Kieli | Spanish |
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